• 12 JANVIER 2014 EXPO « INDOCHINE »

    Chers amis adhérents et sympathisants du Long Yang Club Paris,
     
        La Commission Culture du Long Yang Club Paris
    vous invite le
     
     
    12
     
     
    Exposition 
    « Indochine : des territoires et des hommes »
     
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    cliquer sur l’affiche pour en voir plus
     
    Si la période annoncée, 1856 – 1956, permet d’explorer « 100 ans de présence militaire française en Indochine », l’exposition dans son tout rappelle les premières interventions de la France dans cette région du monde sous le règne de Louis XIV et débute réellement avec l’action de l’évêque d’Adran, Monseigneur Pigneau de Béhaine qui, à la fin du XVIIIe siècle, permit au roi Nguyen-Anh de reconquérir son trône de Cochinchine. Devenu, après l’annexion du royaume du Tonkin, empereur d’Annam, Nguyen-Anh prit alors le nom de Gia-Long et s’entoura de conseillers français, des porteurs de sabre acquis à sa cause dans le sillage de l’évêque d’Adran, qu’il promut mandarins. L’exposition présente ainsi les portraits en habits annamites de ces conseillers très spéciaux à la cour de Hué, qui seront de fait les premiers artisans de cette présence militaire en Indochine.  
    S’ensuit une kyrielle de documents rares, d’objets précieux et symboliques, d’armes, d’uniformes, de pavillons et de tableaux remémorant les grandes heures de la Conquête. S’enchainent les affiches commerciales et politiques de l’Indochine, l’évocation littéraire, en photos et en films inédits d’actualités ou de particuliers de l’œuvre coloniale de la France, des oppositions et des opérations policières et militaires qu’elle suscite, et ce jusqu’à la signature des accords de Genève et le départ des troupes après le désastre de Diên Biên Phu. La grande saga de la France en Indochine, qui allait lui offrir la « perle de son empire », est ici remarquablement et fidèlement restituée jusqu’à son terme.  
    Seul bémol peut-être, le passage trop rapide sur le gouvernorat de l’amiral Decoux. On y exonère un peu vite le gouverneur précédent, le général Catroux, de sa responsabilité dans l’installation des Japonais dans la colonie, et l’on occulte concomitamment le rôle de Decoux pour désamorcer autant que faire se pouvait la nocivité de cette présence imposée en qualifiant hâtivement sa politique de « collaboration ». De même, n’est-il pas fait mention du conflit franco-thaï qui vit pourtant un des plus beaux faits d’armes de notre armée dans les circonstances difficiles où elle se trouvait alors dans ces territoires lointains : la bataille de Koh Chang du 17 janvier 1941, seule victoire navale flotte contre flotte de la France au cours des deux guerres mondiales. Si l’exposition n’omet en rien les exploits de l’amiral Courbet dans les hostilités qui l’opposèrent aux Chinois dans les années 1880, c’est ici faire bien peu de cas de la vaillance de nos marins d’Indochine dans ce conflit oublié, dont certains sont aujourd’hui encore bien vivants.
     Mais cette concession à l’imagerie officielle de l’histoire de nos armes était sans doute inévitable dans une manifestation placée sous le patronage du Ministre de la Défense et elle n’est, somme toute, que peu de chose au regard du remarquable travail accompli par ses organisateurs. Ne boudons alors pas notre plaisir. Plongeons sans retenue dans cette geste impériale ressuscitée et imaginons-nous le temps de cette superbe exposition, entre chasses au Tonkin et promenades en pousse-pousse boulevard Charner, évoluer comme avant au sein de cette Indochine mythique.  Une belle initiative, donc, d’autant qu’elle s’entoure tout en son long de conférences, projections et concerts proposés en partenariat qui en renforcent encore la densité. 
    En savoir plus sur http://www.paperblog.fr/6796456/indochine-des-territoires-et-des-hommes-1856-1956/#Zcr3vyZtADhcpWYT.99
    Le musée de l’Armée présente pour la première fois une exposition temporaire explorant 100 ans de présence militaire française en Indochine, de la conquête à la décolonisation, en croisant les histoires de la France, du Cambodge, du Laos et du Vietnam. Plus de 300 pièces à découvrir au fil d’un parcours chronologique, thématique et pédagogique pour tous les publics pour comprendre cette histoire coloniale riche et complexe.
    Si la période annoncée, 1856 – 1956, permet d’explorer « 100 ans de présence militaire française en Indochine », l’exposition dans son tout rappelle les premières interventions de la France dans cette région du monde sous le règne de Louis XIV et débute réellement avec l’action de l’évêque d’Adran, Monseigneur Pigneau de Béhaine qui, à la fin du XVIIIe siècle, permit au roi Nguyen-Anh de reconquérir son trône de Cochinchine. Devenu, après l’annexion du royaume du Tonkin, empereur d’Annam, Nguyen-Anh prit alors le nom de Gia-Long et s’entoura de conseillers français, des porteurs de sabre acquis à sa cause dans le sillage de l’évêque d’Adran, qu’il promut mandarins. L’exposition présente ainsi les portraits en habits annamites de ces conseillers très spéciaux à la cour de Hué, qui seront de fait les premiers artisans de cette présence militaire en Indochine.  
    S’ensuit une kyrielle de documents rares, d’objets précieux et symboliques, d’armes, d’uniformes, de pavillons et de tableaux remémorant les grandes heures de la Conquête. S’enchainent les affiches commerciales et politiques de l’Indochine, l’évocation littéraire, en photos et en films inédits d’actualités ou de particuliers de l’œuvre coloniale de la France, des oppositions et des opérations policières et militaires qu’elle suscite, et ce jusqu’à la signature des accords de Genève et le départ des troupes après le désastre de Diên Biên Phu. La grande saga de la France en Indochine, qui allait lui offrir la « perle de son empire », est ici remarquablement et fidèlement restituée jusqu’à son terme.  Seul bémol peut-être, le passage trop rapide sur le gouvernorat de l’amiral Decoux. On y exonère un peu vite le gouverneur précédent, le général Catroux, de sa responsabilité dans l’installation des Japonais dans la colonie, et l’on occulte concomitamment le rôle de Decoux pour désamorcer autant que faire se pouvait la nocivité de cette présence imposée en qualifiant hâtivement sa politique de « collaboration ». De même, n’est-il pas fait mention du conflit franco-thaï qui vit pourtant un des plus beaux faits d’armes de notre armée dans les circonstances difficiles où elle se trouvait alors dans ces territoires lointains : la bataille de Koh Chang du 17 janvier 1941, seule victoire navale flotte contre flotte de la France au cours des deux guerres mondiales. Si l’exposition n’omet en rien les exploits de l’amiral Courbet dans les hostilités qui l’opposèrent aux Chinois dans les années 1880, c’est ici faire bien peu de cas de la vaillance de nos marins d’Indochine dans ce conflit oublié, dont certains sont aujourd’hui encore bien vivants.  Mais cette concession à l’imagerie officielle de l’histoire de nos armes était sans doute inévitable dans une manifestation placée sous le patronage du Ministre de la Défense et elle n’est, somme toute, que peu de chose au regard du remarquable travail accompli par ses organisateurs. Ne boudons alors pas notre plaisir. Plongeons sans retenue dans cette geste impériale ressuscitée et imaginons-nous le temps de cette superbe exposition, entre chasses au Tonkin et promenades en pousse-pousse boulevard Charner, évoluer comme avant au sein de cette Indochine mythique.  Une belle initiative, donc, d’autant qu’elle s’entoure tout en son long de conférences, projections et concerts proposés en partenariat qui en renforcent encore la densité. 
    En savoir plus sur http://www.paperblog.fr/6796456/indochine-des-territoires-et-des-hommes-1856-1956/#Zcr3vyZtADhcpWYT.99
     
    Si la période annoncée, 1856 – 1956, permet d’explorer « 100 ans de présence militaire française en Indochine », l’exposition dans son tout rappelle les premières interventions de la France dans cette région du monde sous le règne de Louis XIV et débute réellement avec l’action de l’évêque d’Adran, Monseigneur Pigneau de Béhaine qui, à la fin du XVIIIe siècle, permit au roi Nguyen-Anh de reconquérir son trône de Cochinchine. Devenu, après l’annexion du royaume du Tonkin, empereur d’Annam, Nguyen-Anh prit alors le nom de Gia-Long et s’entoura de conseillers français, des porteurs de sabre acquis à sa cause dans le sillage de l’évêque d’Adran, qu’il promut mandarins. L’exposition présente ainsi les portraits en habits annamites de ces conseillers très spéciaux à la cour de Hué, qui seront de fait les premiers artisans de cette présence militaire en Indochine.  
    S’ensuit une kyrielle de documents rares, d’objets précieux et symboliques, d’armes, d’uniformes, de pavillons et de tableaux remémorant les grandes heures de la Conquête. S’enchainent les affiches commerciales et politiques de l’Indochine, l’évocation littéraire, en photos et en films inédits d’actualités ou de particuliers de l’œuvre coloniale de la France, des oppositions et des opérations policières et militaires qu’elle suscite, et ce jusqu’à la signature des accords de Genève et le départ des troupes après le désastre de Diên Biên Phu. La grande saga de la France en Indochine, qui allait lui offrir la « perle de son empire », est ici remarquablement et fidèlement restituée jusqu’à son terme.  Seul bémol peut-être, le passage trop rapide sur le gouvernorat de l’amiral Decoux. On y exonère un peu vite le gouverneur précédent, le général Catroux, de sa responsabilité dans l’installation des Japonais dans la colonie, et l’on occulte concomitamment le rôle de Decoux pour désamorcer autant que faire se pouvait la nocivité de cette présence imposée en qualifiant hâtivement sa politique de « collaboration ». De même, n’est-il pas fait mention du conflit franco-thaï qui vit pourtant un des plus beaux faits d’armes de notre armée dans les circonstances difficiles où elle se trouvait alors dans ces territoires lointains : la bataille de Koh Chang du 17 janvier 1941, seule victoire navale flotte contre flotte de la France au cours des deux guerres mondiales. Si l’exposition n’omet en rien les exploits de l’amiral Courbet dans les hostilités qui l’opposèrent aux Chinois dans les années 1880, c’est ici faire bien peu de cas de la vaillance de nos marins d’Indochine dans ce conflit oublié, dont certains sont aujourd’hui encore bien vivants.  Mais cette concession à l’imagerie officielle de l’histoire de nos armes était sans doute inévitable dans une manifestation placée sous le patronage du Ministre de la Défense et elle n’est, somme toute, que peu de chose au regard du remarquable travail accompli par ses organisateurs. Ne boudons alors pas notre plaisir. Plongeons sans retenue dans cette geste impériale ressuscitée et imaginons-nous le temps de cette superbe exposition, entre chasses au Tonkin et promenades en pousse-pousse boulevard Charner, évoluer comme avant au sein de cette Indochine mythique.  Une belle initiative, donc, d’autant qu’elle s’entoure tout en son long de conférences, projections et concerts proposés en partenariat qui en renforcent encore la densité. 
    En savoir plus sur http://www.paperblog.fr/6796456/indochine-des-territoires-et-des-hommes-1856-1956/#Zcr3vyZtADhcpWYT.99

    Une sélection de pièces inédites des collections est ainsi mise en relation avec les œuvres, objets et documents de collections particulières et de nombreuses institutions de référence dans ce domaine, dont les Archives nationales d’outre-mer, le Service historique de la défense, le musée de la Marine, la BnF, le musée du quai Branly, le musée Guimet, les Missions étrangères de Paris, le musée des châteaux de Versailles et de Trianon...

    Le parcours – chronologique et thématique – permet au visiteur d’explorer la constitution du territoire de l’Indochine française entre 1859 et 1907, la vie coloniale indochinoise et les mouvements nationaux dans l’entre-deux-guerres, jusqu’à la fin de l’Empire français en Extrême-Orient.

     
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    cliquer sur l’image pour en voir la bande annonce de l’expo
     
     
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    C’EST SIMPLE : Un seul numéro : 0781215445 Envoyez simplement un sms (N° non masqué) ou appelez en indiquant votre prénom et la sortie qui vous intéresse, et ce jusque 2 heures avant l’heure du rendez-vous (sauf indication contraire).
    Accueil sur place par un membre de la Commission.
      
    En cas de désistement, merci de prévenir.

    Adhérent : 7,00€ – Non Adhérent : 8,50€
      
    RDV à 11h00  devant le Musée de l’Armée - 129, rue de Grenelle. Paris 07
      
    Métro ligne 8 : La Tour Maubourg
     Cliquer ICI pour la géo-localisation (métro, itinéraire)

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